Paris termine l'année 2008 sur ce match nul face à Valenciennes après avoir mené deux fois au score et un but valable refusé à Sessegnon (76e). Rageant !
La dinde aura un goût amer… Les Parisiens tenaient en effet leur dernière victoire de l’année 2008 après que Sessegnon ait décoché une frappe des trente mètres venue se nicher dans la lucarne de Penneteau. M. Layec en a décidé autrement. Une erreur d’appréciation qui coûte deux points au Paris Saint-Germain…Et tout avait bien commencé pour le PSG. Fort de sa qualification en 16es de finale de la Coupe UEFA, Paris attaque cette rencontre pied au plancher. Après une première parade de Landreau sur une tête de Belmadi (9e), Hoarau trompe une première fois Penneteau de la tête (11e). Le but de l’attaquant parisien est cependant refusé pour un hors-jeu. Qu’importe, la prochaine occasion est la bonne.
A la reprise d'un centre de Cearà, Hoarau contrôle la balle et place une puissante frappe sous la transversale de Penneteau (1-0, 28e). Alors que Nancy ouvre le score au Vélodrome (36e), Paris s’installe dans la peau du dauphin de Lyon et Guillaume Hoarau revient à un but de Gignac (12 réalisations).
Le retour des vestiaires est cependant difficile pour les joueurs de Paul Le Guen. Mater profite ainsi d'une mauvaise relance de la défense parisienne et trompe Landreau d’une frappe rasante (1-1, 46e). Tout est à refaire pour les Parisiens ! Giuly donne alors le tempo. Sa frappe enroulée oblige Penneteau à claquer le ballon en corner (57e), avant que Hoarau (67e) puis Rothen n’inquiètent (68e) le portier valenciennois.
Poussé par les 43 878 spectateurs du soir, les Parisiens croient au but sur cette talonnade d’Hoarau qui vient mourir le long du poteau extérieur d’un Penneteau décidément très sollicité (70e). La délivrance viendra finalement de Rothen, à la réception d’une frappe de Sessegnon repoussée par le gardien adverse (2-1, 72e).
Sessegnon a d’ailleurs la balle de break au bout du pied, mais sa frappe qui heurte la transversale avant de rebondir dans le but n’est pas validée par Bertrand Layec (76e). Le VAFC d’Antoine Kombouaré ne lâche rien et suite à une déviation de Pujol sur le poteau de Landreau, Tiéné égalise contre le cours du jeu (2-2, 84e). Une réalisation qui prive Paris d'une troisième victoire consécutive en championnat mais qui n’altère en rien l’excellent début de saison du PSG. Rendez-vous désormais en 2009 pour confirmer cette embellie qui semble s’installer durablement au dessus du ciel parisien.